Attente et patience sur les marchés européens

AWP

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La Bourse de Paris a fini proche de l’équilibre, reculant de 0,09%, tout comme Milan (-0,01%). Londres a cédé 0,36%, tandis que Francfort a gagné 0,34%. A Zurich, le SMI a cédé 0,71%.

Les bourses mondiales peinent à trouver une tendance mercredi, faute d’information notable à laquelle se raccrocher dans l’attente d’avancées dans les négociations concernant le plafond de la dette américaine.

Les bourses européennes ont terminé la séance en ordre dispersé. La Bourse de Paris a fini proche de l’équilibre, reculant de 0,09%, tout comme Milan (-0,01%). Londres a cédé 0,36%, tandis que Francfort a gagné 0,34%. A Zurich, le SMI a cédé 0,71%.

Wall Street a ouvert en hausse mercredi, avec l’espoir renouvelé qu’un accord puisse être trouvé sur le plafond de la dette américaine entre la Maison Blanche et l’opposition républicaine. Vers 15H50 GMT, le Dow Jones prenait 0,57%, le S&P 500 0,54% et le Nasdaq 0,56%.

Sur le marché obligataire, les taux à échéance courte progressent légèrement. Le taux d’intérêt de la dette américaine à deux ans valait 4,14% vers 15H50 GMT, contre 4,09% à la clôture de la veille.

La situation d’attente qui dure depuis plusieurs séances se prolonge. «Globalement, la situation mitigée ne suffit pas à donner un nouvel élan aux Bourses européennes», selon Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Les investisseurs sont toujours suspendus aux discussions sur le relèvement du plafond de la dette américaine. Les Etats-Unis risquent le défaut de paiement dès le début du mois de juin.

Le président Joe Biden s’est dit optimiste sur la possibilité de trouver un accord avec le Congrès et le chef des républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a reconnu que la réunion de mardi avait été «un peu plus productive» et qu’»un processus amélioré» avait été mis en place pour la négociation.

«Il est assez clair qu’il y aura des concessions à faire de chaque côté», prévient Clémence de Rothiacob, gérante chez Richelieu Gestion, qui entrevoit «sûrement une politique budgétaire moins favorable pour la croissance».

Mais pour elle, «ce n’est pas très grave si on perd quelques points de croissance».

«Un ralentissement progressif de la croissance permettrait à la Fed de reprendre le contrôle sur les pressions inflationnistes», explique-t-elle.

Du côté des valeurs, Western Alliance, qui a indiqué mardi que ses dépôts avaient augmenté au cours du trimestre, gagnait plus de 12% vers 15H50 GMT à Wall Street. PacWest Bancorp avançait aussi de plus de 15%, Comerica et Zions de plus de 10%.

Musk reprend le volant de Tesla

L’action Tesla grimpait de 4,04% à New York, après une interview de son patron Elon Musk mardi sur CNBC. Le milliardaire a promis qu’il passerait plus de temps à diriger le constructeur de voitures électriques maintenant qu’il a engagé une dirigeante pour Twitter.

JD Sports et Elior déçoivent

Le groupe de restauration collective Elior a chuté de plus de 22% à Paris, après avoir signalé qu’un contexte inflationniste toujours difficile altère ses prévisions pour l’exercice en cours.

La chaîne de magasins de vêtements et chaussures de sport JD Sports Fashion a reculé de 3,70% à Londres après avoir publié des résultats en forte baisse pour l’exercice 2022/2023.

Commerzbank délaissée

La deuxième banque allemande Commerzbank (-3,91%) a manqué à fin mars la prévision de résultat opérationnel des analystes, lésée par les suites d’un litige juridique sur des prêts en francs suisses, mais a confirmé ses objectifs annuels.

Du côté des devises et du pétrole

Le pétrole progresse après la publication d’une nouvelle hausse surprise des stocks de pétrole aux Etats-Unis. Le Brent de mer du Nord pour livraison juillet prenait 2,14% à 76,50 dollars, vers 15H45 GMT, et le WTI américain 2,24% à 72,45 dollars.

L’euro a atteint un plus bas depuis six semaines face au dollar, qui profite de son statut de valeur refuge. La monnaie unique européenne perdait 0,25% à 1,0835 dollar.

Le bitcoin cédait 0,68% à 26.700 dollars.

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