UBS prévoit une hausse de 10% des logements inoccupés à fin 2019

AWP

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Globalement, les prix de l’immobilier restent élevés, mais la Suisse n’est pas en situation de bulle.

UBS estime que le nombre de logements vides en Suisse va tourner autour des 80’000 à fin 2019, contre environ 72’000 actuellement. Globalement, les prix de l’immobilier restent élevés en Suisse, mais le pays n’est pas en situation de bulle, a relevé Thomas Veraguth, économiste en charge des stratégies immobilières chez UBS, lors de la Journée de l’immobilier de la grande banque organisée vendredi à la Foire du Valais à Martigny.

«Nous sommes entrés dans une phase de régression. Depuis 2012, la croissance annuelle des prix de la propriété résidentielle en Suisse recule en termes réels (corrigés de l’inflation)», souligné M. Veraguth.

Dans certaines zones, la croissance est même négative depuis quelques mois. La tendance devrait se poursuivre ces deux ou trois prochaines années. «Sauf accident, les prix vont baisser graduellement», a estimé M. Veraguth.

Mardi, Credit Suisse avait relevé de son côté mercredi que le total de logements vides en Suisse avait doublé sur les neuf dernières années. La majeure partie des objets immobiliers vacants sont des appartements destinés à la location. La construction parfois effrénée est notamment à l’origine de ces inoccupations.

Thomas Veraguth a souligné par ailleurs le côté immuable, depuis des décennies, du principe de Marchetti. Selon cette constante, l’être humain considère généralement comme acceptable un temps de trajet de trente minutes entre le lieu de résidence et le lieu de travail.

Les prix des logements en propriété augmentent en fonction de l’accessibilité. Les voitures autonomes ne constitueront pas selon lui une révolution à même de chambouler la distribution des prix de l’immobilier, vu qu’elles utiliseront toujours une infrastructure - la route - déjà saturée.

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