Zurich Insurance a décidé de ne plus proposer de nouvelles assurances autonomes contre le risque politique avec effet immédiat. L’assureur compte par ailleurs liquider ses portefeuilles d’assurance-crédit mondiale et d’assurance multi-acheteurs à court terme (STMB) aux États-Unis et au Royaume-Uni.

«Ces décisions ont été prises parce que ces produits ne soutiennent plus la stratégie à long terme de Zurich», a indiqué mardi à AWP un porte-parole du groupe, précisant que les contrats existants resteront en vigueur jusqu’à leur expiration.

Cet ajustement ne concerne en revanche pas les activités de Zurich en Suisse et en Allemagne, où l’assureur continuera de proposer des produits d’assurance-crédit pour les marchés respectifs, ainsi que pour «une clientèle sélectionnée en Grande-Bretagne et dans d’autres pays de l’Union européenne».

«Nous continuerons à assister les clients concernés», notamment en les aidant, ainsi que les courtiers d’assurance, à changer de prestataire, assure le communicant.

Sur son site internet, Zurich indique que son assurance contre le risque politique «couvre les investisseurs, les banques, les prestataires et les autres entreprises exposées aux marchés émergents contre les risques qui peuvent potentiellement mettre fin à leurs activités».

Et de citer l’expropriation, la violence politique, l’inconvertibilité de la monnaie, l’inexécutabilité de contrats et le non-respect de dette souveraine ou en mains publiques. A ce jour, le groupe compte une douzaine de bureaux de souscription: trois en Amérique du Nord, cinq en Europe, deux en Asie et deux en Australie.

Avec un montant maximal de 150 millions de dollars par transaction et des couvertures pouvant aller jusqu’à 15 ans, Zurich revendique une des capacités les plus élevées du marché.