UniCredit affiche sa solvabilité en remboursant des obligations à risque

AWP

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La banque «dispose de solides niveaux de capital» et «n’a pas besoin d’émettre des instruments AT1 dans un avenir prévisible», assure-t-elle.

La deuxième banque italienne, UniCredit, a annoncé jeudi son intention de rembourser le 3 juin des obligations à risque dites AT1 d’un montant de 1,25 milliard d’euros, après avoir reçu le feu vert de la Banque centrale européenne.

UniCredit «dispose de solides niveaux de capital» et «n’a pas besoin d’émettre des instruments AT1 dans un avenir prévisible», assure la banque dans un communiqué.

Les AT1 émis par les banques sont sous pression depuis que Credit Suisse a été contraint de déprécier 17 milliards de dollars de titres de ce type dans le cadre du rachat forcé par UBS annoncé à la mi-mars.

Ces titres de dette, aussi connus sous le nom de CoCo, ont été créés dans le sillage de la crise financière de 2008 et entrent dans le calcul des fonds propres d’une banque.

En cas de grave dégradation de la situation financière d’un établissement, ce dernier peut suspendre le paiement des coupons ou convertir les titres de dette en actions.

UniCredit affiche un ratio de fonds propres (CET1) très élevé. Cet indice, suivi de près par les analystes car il mesure la capacité d’une banque à faire face à des crises, est passé à 16% fin 2022, contre 15,03% un an auparavant.

Après la crise bancaire survenue en mars, les craintes concernant le secteur ont été ravivées par l’effondrement mardi à Wall Street de la banque américaine First Republic.

Les investisseurs s’inquiètent pour l’avenir de cette banque régionale alors que ses clients ont retiré plus de 100 milliards de dollars de dépôts au premier trimestre.

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