La Banque cantonale de Glaris (GLKB) a été confrontée à une forte hausse de ses frais au premier semestre, ce qui a pratiquement réduit à néant l’impact de la croissance des recettes sur la rentabilité. Le bénéfice net s’est tassé de 1,1% sur un an à 13,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel affiche une timide hausse de 0,5% à 15,4 millions de francs, indique jeudi la banque de Suisse centrale. La différence entre cet indicateur et le bénéfice net s’explique par une charge fiscale en hausse de 12%.

Les dépenses de la GLKB ont pris l’ascenseur au cours des six premiers mois de l’année, gonflant de près de 15% en rythme annuel à 26,5 millions de francs. Pêle-mêle, l’établissement cantonal a dû ouvrir son portemonnaie pour étoffer ses équipes, injecter de l’argent dans un programme «intensif» de projets – notamment numériques – mais également compenser davantage la garantie d’Etat.

Les recettes affichent également une solide progression, de 11,5% à 44,5 millions de francs, portées principalement par les opérations d’intérêts.

La principale activité de la banque lui a permis de dégager un résultat brut de 36,2 millions de francs, en hausse de 4,0%. Grâce à des provisions moins élevées par rapport au premier semestre 2020, le résultat net affiche un bond de 12,1% à 35,5 millions. Le produit des commissions affiche également une robuste croissance, de 7,0% à 7,1 millions.

Par rapport à fin décembre, la somme au bilan s’est étoffée de 7,6% à 7,58 milliards de francs, portée par une forte augmentation des créances hypothécaires (+5,4% à 5,15 milliards) et des dépôts clientèle (+5,6% à 4,44 milliards).

Aucune prévision chiffrée n’est fournie pour l’ensemble de l’exercice 2021.