CaixaBank-Bankia: négociations des suppressions de postes «après Pâques»

AWP

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«Nous voulons faire quelque chose qui ne soit pas traumatisant, essayer de faire primer le volontariat (...) et retenir les meilleurs», explique le CEO Gonzalo Gortazar.

La banque espagnole CaixaBank, qui vient d’absorber Bankia, démarrera «après Pâques» des négociations avec les syndicats sur des suppressions de postes au sein de ce nouveau mastodonte bancaire, a annoncé vendredi son directeur général.

«Nous voulons faire quelque chose qui ne soit pas traumatisant, essayer de faire primer le volontariat (...) et retenir les meilleurs», a expliqué Gonzalo Gortazar lors d’une conférence de presse qui se tenait le jour de la naissance officielle de la nouvelle entité.

La presse espagnole évoque le chiffre de 7 à 8000 suppressions d’emplois depuis l’annonce de cette fusion en septembre entre la troisième banque espagnole, CaixaBank et la quatrième, Bankia, pour donner naissance à la première banque du pays en termes d’actifs en Espagne.

L’opération - en pratique le rachat de Bankia par CaixaBank - a reçu cette semaine le feu vert de l’autorité espagnole de la concurrence et du gouvernement.

La nouvelle entité, qui garde le nom de CaixaBank, est officiellement née vendredi après son enregistrement comme entreprise auprès des autorités compétentes.

Dévastées par la crise financière de 2008, les banques espagnoles se sont séparées entre 2008 et 2019 de près de 100’000 personnes, soit environ 37% des effectifs de 2008, selon le syndicat Commissions ouvrières.

La première banque espagnole Banco Santander a supprimé 3500 postes en 2020, et Banco Sabadell compte en supprimer 1800 dans le cadre d’une vaste restructuration.

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