Partners Group a vu ses actifs sous gestion s’étoffer l’an dernier

AWP

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Au bouclement de l’exercice, la holding zougoise affichait une masse sous gestion (AuM) de 146,9 milliards de dollars, en hausse de 3,7% sur les six derniers mois. Fin 2022, cet indicateur était ressorti à 135,4 milliards.

Partners Group a levé jeudi après la clôture boursière un pan de voile sur sa performance en 2023. Au bouclement de l’exercice, la holding zougoise affichait une masse sous gestion (AuM) de 146,9 milliards de dollars, en hausse de 3,7% sur les six derniers mois et de 12% sur l’ensemble de l’année.

La demande de la clientèle en revanche a subi une décrue de 18,2% en rythme annuel, nettement plus forte qu’attendu, à 18,0 milliards de dollars. «Si la reprise des transactions a été plus lente que prévu au second semestre, nous voyons des signes d’amélioration sur le marché à l’aube de 2024», a tempéré le directeur général (CEO) et associé du groupe David Layton, cité dans le communiqué.

Pendant l’exercice sous revue, Partners Group a engagé 13 milliards de dollars - contre 26 milliards en 2022 - à l’échelle mondiale pour le compte de ses clients dans des investissements sur les marchés privés, générant 12 milliards en réalisations, 2 milliards de moins que l’année précédente.

Son patron s’est félicité du nombre record de mandats décrochés l’an dernier, ainsi que de la «croissance robuste» des AuM malgré un contexte difficile, même si ces derniers ont profité d’effets de change positifs à hauteur 2,9 milliards de dollars.

Les chiffres dévoilés par le gestionnaire d’actifs de Suisse centrale s’inscrivent dans le cadre des projections des analystes sondés par l’agence AWP pour ce qui est des AuM, alors que les engagements en capital de la part de la clientèle sont restés nettement en dessous des pronostics les plus conservateurs.

Pour l’exercice en cours, la direction de Partners Group espère lever auprès de ses clients entre 20 et 25 milliards de dollars, à la faveur d’une normalisation de l’environnement d’investissement et de «l’intérêt marqué pour ses solutions sur mesure et ses offres phares».

L’effet négatif des programmes parvenus à maturité (tail down) est quant à lui attendu entre 11,0 et 13,0 milliards de dollars. En 2023, il s’est monté à 8,2 milliards, précise le communiqué.

La publication des résultats annuels détaillés est prévue pour le 19 mars prochain.

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