Wall Street conclut en petite hausse une 4e séance positive consécutive

AWP

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Le Dow Jones grappille 0,11% à 34’890,24 points. Le Nasdaq prend 0,54% à 14’019,31 points et l’indice élargi S&P 500 remonte au-dessus des 4'500 points, avec un gain de 0,38%.

La Bourse de New York a conclu en hausse prudente, mercredi, une quatrième séance positive consécutive, aidée par de nouveaux signes d’un refroidissement du marché du travail aux Etats-Unis.

L’indice Dow Jones a avancé de 0,11% à 34’890,24 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,54% à 14’019,31 points. L’indice élargi S&P 500, avec un gain de 0,38% à 4’514,87 points, est repassé pour la première fois depuis près d’un mois au-dessus des 4’500 points.

Après un mois d’août jusqu’alors difficile, Wall Street a pu afficher une quatrième séance positive d’affilée grâce à de nouvelles données économiques inférieures aux attentes qui semblent montrer «que la politique restrictive de la Fed (banque centrale américaine, NDLR) refroidit la première économie mondiale», selon Joe Manimbo, analyste de Convera Financial Services.

Publiée avant l’ouverture du marché, l’enquête ADP/Stanford Lab sur l’emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis a montré une forte décélération des créations d’emplois en août, à 177.000, soit moitié moins qu’en juillet, et en deçà des attentes.

Un autre chiffre a capté l’attention des investisseurs: la révision en baisse de la croissance du PIB américain au deuxième trimestre, à +2,1% en rythme annualisé au lieu de 2,4% dans la première estimation.

Les marchés ont été «prudemment haussiers», a commenté Jose Torres, économiste d’Interactive Brokers.

«L’optimisme selon lequel un marché du travail plus détendu pourrait contribuer à ralentir les pressions inflationnistes s’est renforcé avec le rapport d’ADP montrant que la croissance de l’emploi a considérablement ralenti en août», a-t-il expliqué.

Ces données sont parues deux jours avant la publication, vendredi, du rapport officiel sur l’emploi américain pour août. Auparavant, jeudi, seront publiés pour juillet les revenus et dépenses des ménages, mais surtout l’inflation selon l’indice PCE, mesure favorite de la Fed.

«Si l’on constate une tendance à une baisse des embauches et une diminution des offres d’emplois, la Fed sera plus à l’aise pour mettre fin au cycle de resserrement» monétaire, a commenté Craig Erlam, analyste d’Oanda.

Les taux obligataires, qui avaient fortement glissé mardi à l’annonce d’une vive réduction du nombre d’emplois vacants (enquête JOLTS) aux Etats-Unis en juillet, sont restés autour de leur plus bas niveaux en trois semaines. Le rendement à dix ans demeurait à 4,11%.

Le dollar a encore faibli au plus bas en deux semaines face à l’euro.

A la cote, la technologie a été portée par un retour de Nvidia, le concepteur des puces superpuissantes recherchées pour l’intelligence artificielle, qui a pris presque 1%.

Certaines méga-capitalisations de la technologie ont tiré le Nasdaq, comme Apple (+1,92%), Netflix (+1,09%) ou Alphabet (+1,06%).

Le géant des logiciels de relations clients Salesforce (+1,45%) s’envolait de 5,91% dans les échanges électroniques après la clôture, alors qu’il a relevé ses prévisions de ventes et de bénéfices annuels. Le groupe a enregistré un bénéfice trimestriel plus fort qu’attendu et une augmentation de son chiffre d’affaires à 8,60 milliards de dollars.

Nikola, le constructeur de camions électriques qui a temporairement interrompu la vente de certains véhicules après un rappel concernant les batteries, a perdu 2,31% à 1,27 dollar.

Le titre de la chaîne de magasins en gros Costo évoluait sans grande amplitude (+0,27% après une clôture stable) avant la publication de ses résultats trimestriels.

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