JPMorgan Chase dégage un bénéfice 2019 égal à la valeur de Ford à Wall Street

AWP

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Le bénéfice net annuel de la banque américaine est ressorti à 36,43 milliards de dollars l’an dernier, un record, en hausse de 12,2% comparé à 2018.

La banque américaine JPMorgan Chase a enregistré en 2019 ses plus gros bénéfice et revenus annuels de son histoire, tirant profit de la solidité de la consommation aux Etats-Unis et d’un renouveau du courtage au quatrième trimestre.

Le bénéfice net annuel est ressorti à 36,43 milliards de dollars, en hausse de 12,2% comparé à 2018, selon un communiqué publié mardi. Ce profit est équivalent à la capitalisation boursière affichée lundi à Wall Street par le constructeur automobile Ford - 36,63 milliards de dollars.

Le chiffre d’affaires a pour sa part augmenté de 6,4% à 118,7 milliards de dollars.

Saluant des «revenus et un bénéfice net record», le CEO Jamie Dimon a expliqué que cette performance était due à «la stabilisation de la croissance mondiale (...), à la résolution des différends liés au libre-échange qui ont incité les clients de la banque à être plus actifs vers la fin de l’année».

Les Etats-Unis et la Chine s’apprêtent à signer ce mercredi la première phase d’un accord qui doit mettre fin à près de deux années de guerre commerciale entre les deux géants du Pacifique.

JPMorgan Chase a enregistré un bond de 20,6% de son bénéfice net au quatrième trimestre, à 8,52 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires trimestriel de 29,21 milliards, en hausse de 9% sur un an.

Le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, est ressorti à 2,57 dollars contre 2,35 dollars escomptés.

Les trois derniers mois ont été une période de renaissance pour le courtage, les recettes générées par les traders ayant bondi de 56% en un an à 5 milliards de dollars.

La palme revient aux courtiers chargés des produits financiers liés aux matières premières, agricoles, obligations et devises (Fixed Income), dont l’activé a flambé de 86% à 3,4 milliards de dollars. Le quatrième trimestre 2018 avait été toutefois catastrophique.

Chase, la banque de détail de la firme, est aussi parvenue à limiter l’impact des taux d’intérêt bas aux Etats-Unis car les revenus générés par les cartes bancaires et les crédits auto ont augmenté de 9,33%.

«Les consommateurs américains sont en forme et nous l’observons dans nos différentes activités liées à la consommation», a expliqué M. Dimon, soulignant qu’il y avait eu une forte hausse du volume des cartes de crédit émises lors des périodes de fêtes de fin d’année.

A Wall Street, le titre de la banque, qui lançait la saison des résultats trimestriels des grandes entreprises américaines, gagnait près de 2% dans les échanges électroniques de pré-séance.

Les banques Citigroup et Wells Fargo doivent également publier leurs résultats mardi.

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