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«Il est plus probable que nous assurerons un soutien» si le Royaume-Uni sort de l’UE sans accord, a expliqué le gouverneur de la Banque d’Angleterre.

«Si le dossier s’enlise, nous risquons de perdre certaines des concessions obtenues», a estimé l’ancien chef négociateur suisse auprès de l’UE, Jacques de Watteville.

En l’absence d’accord, les places européennes admettant le négoce de titres suisses devront dès le mois de juillet obtenir une reconnaissance.

Reuters cite des sources diplomatiques de l’Union européenne. Bruxelles avait accordé en janvier dernier une prolongation de six mois, laquelle expirera le 30 juin prochain.

«L’accord de retrait n’est pas ouvert à la renégociation», rappelle le président du Conseil européen Donald Tusk.

Le favori au poste de Premier ministre britannique assure qu’un départ de l’UE même sans accord n’entraînerait pas de nouveaux droits de douane dans l’immédiat. «Faux», rétorque Mark Carney.

L’un des principaux thèmes abordés a été la suppression de la clause de sauvegarde pour la Roumanie et la Bulgarie au 31 mai 2019.

«La probabilité d’un Brexit sans accord a augmenté» dans l’esprit des acteurs économiques, ont jugé les membres du Comité de politique monétaire lors de leur dernière réunion.

«C’est tellement injuste d’attaquer les Banques centrales, quand il s’agit de leur indépendance», a déclaré le patron de l’exécutif européen.

Le président américain accuse la BCE de vouloir donner un «avantage injuste» à l’UE. Accusation rejetées par le président de la Banque centrale européenne.