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Pour le CEO German Gref «Tout dépend de la durée de la différence entre l’inflation réelle et les taux d’intérêt du marché. Il n’y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps».

L’affaire porte sur une procédure engagée par le courtier en produis pétroliers New Stream Trading à l’encontre du groupe bancaire russe suite à la faillite d’une raffinerie en mains privées russes.

«Au cours de l’année, des bureaux de la banque seront ouverts, les premiers d’entre eux dans les plus grandes villes commenceront à fonctionner au cours du premier semestre», a indiqué Sberbank.

L’opération a «obtenu l’accord des autorités responsables des dispositions en matière de sanctions» en Suisse et à l’étranger, a souligné la Finma.

«Compte tenu des sanctions internationales, les mesures qui avaient été partiellement levées sont prolongées jusqu’au 1^er septembre», a indiqué le régulateur.

La banque devra honorer les prêts de créanciers non sanctionnés et pourra procéder aux paiements correspondants entre le 1^er et le 5 juillet 2022.

La décision de prolonger ces mesures protectrices repose sur la persistance des sanctions internationales et du risque de problèmes de liquidités qui continue de menacer la banque.

«Nous travaillons normalement - les principales restrictions sont déjà en vigueur», déclare la banque publique, qui était déjà visée par de lourdes mesures américaines et britanniques.

Ces mesures comprenaient l’ajournement de l’échéance des engagements de la banque découlant des dépôts, ainsi qu’une interdiction étendue d’opérer des paiements et d’effectuer des transactions.

L’exécutif américain va notamment imposer les contraintes les plus sévères qu’il puisse appliquer à l’incontournable banque publique Sberbank et à la plus grande banque privée du pays, Alfa Bank.