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Le dilemme des banques centrales est de piloter une politique qui doit choisir entre une inflation encore au-dessus des objectifs et une crise bancaire potentiellement systémique.

Une approche d'investissement plus tactique et procyclique associée à une protection de portefeuille peut offrir un voie prudente à suivre.

La flexibilité du PEPP est un atout mais les décisions d’ajustement sont bloquées sur un pas trimestriel.

Malgré l’ajustement sur les achats mensuels, la Banque centrale européenne a réaffirmé la symétrie autour des montants du PEPP.

Selon Patrice Gautry, chef économiste d’UBP, la Chine évoluera de manière toujours plus autonome. L’inflation est un facteur de volatilité à surveiller.

Le PEPP a été accru de 600 milliards pour clairement gagner du temps et retrouver une certaine visibilité sur les marchés financiers et l’économie.

«Pour baisser les taux désormais, il faut des mesures compensatoires pour ne pas peser sur la rentabilité des banques», signale le chef économiste Patrice Gautry.

La Banque centrale européenne a préféré prendre le temps de la réflexion sur l’ensemble de ses moyens d’action et pas uniquement le seul taux d’intérêt.

Pour 2019, UBP table sur une croissance mondiale de 3,5%, après 3,7% en 2018. Une prévision un peu moins optimiste que celle du FMI.

Patrice Gautry, chef économiste de l’Union Bancaire Privée, se livre à un exercice de Q&A sur les récents événements politiques.