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Avec une hausse de 3,9% à 13,0 millions de nuitées, la demande étrangère s’est faite plus forte que la demande indigène en baisse de 0,8% à 11,4 millions durant la saison estivale.

De juillet à fin septembre, les hôtes vivant en Suisse ont ainsi constitué 61,9% de la demande avec 4,5 millions d’unités, a précisé l’OFS.

Concernant la saison estivale, le premier bilan est plutôt mitigé.

Les visiteurs étrangers ont généré 1,1 million de nuitées, tout comme les hôtes indigènes, affichant des progressions de respectivement 12,5% (+122’000) et 1,9% (+21’000) par rapport à novembre 2022.

Beaucoup de salariés sont revenus dans l’hôtellerie, après avoir travaillé dans des secteurs comme la logistique, a affirmé Andreas Züllig, président d’Hotelleriesuisse, pour qui 5 à 10% des offres ne sont pas pourvues actuellement.

Les conditions météorologiques ont été un défi pour les petites stations de ski surtout, selon Parahôtellerie suisse, qui se réfère au bilan d’activité de ses cinq entreprises membres.

Les logements de vacances sont affichés à 2,3 millions de nuitées, contre 2,6 millions un an auparavant. De leur côté, les places de camping ont stationné au même niveau à 3 millions de vacanciers.

Les membres de Parahôtellerie Suisse ont dans l’ensemble affiché une saison estivale stable ou en recul, marquée par le désir des Suisses de voyager au-delà des frontières nationales.

«Actuellement, les données statistiques ne correspondent pas à la situation de la branche. Il faut trouver de nouvelles solutions pour mieux cerner le problème», explique Andreas Züllig, président d’HotellerieSuisse.

Pour l’ensemble du secteur, les nuitées ont progressé de 5,5% entre avril et juin, à 3,8 millions, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS).