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La Russie veut revenir à une production normale le plus rapidement possible, tandis que l’Arabie saoudite veut profiter un peu plus longtemps de prix élevés.

Le déploiement progressif des vaccins dans le monde est un facteur positif pour le reste de l’année, qui stimulera l’économie mondiale et la demande de pétrole.

La production totale de brut du cartel a atteint 25,36 millions de barils par jour le mois dernier, en hausse de 278’000 barils par jour sur un mois.

La Russie et le Kazakhstan sont autorisés à légèrement augmenter leur production d’or noir au cours du premier trimestre.

«Les pays les plus puissants dans l’élaboration de la politique de l’Opep+ en 2020 sont venus aujourd’hui avec des ordres du jour différents», a expliqué Bjornar Tonhaugen de Rystad Energy.

Les membres de l’alliance s’accordent sur une augmentation de leur offre de 500’000 barils par jour, contre près de 2 millions initialement prévus.

Lundi, le cartel avait choisi de remettre au lendemain ses pourparlers, une option interprétée comme un signe de désaccord au sein du groupe par les observateurs de marché.

L’objectif commun de l’alliance des pays producteurs est de maintenir à flot un marché du brut dévasté par la pandémie de Covid-19.

Face aux nouvelles mesures pour enrayer la pandémie, l’Organisation prévoit une nouvelle détérioration de la demande en 2020 et 2021.

«La résurgence régionale actuelle des infections au COVID-19 va continuer à affecter négativement le moral du marché, jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible», juge le cartel.