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Selon l’AIE, la demande mondiale augmentera de 1,1 million de barils par jour (mbj) en 2019 et 1,3 mbj en 2020.

Le cartel a légèrement revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande pour 2019 et 2020, alors que des pays comme les Etats-Unis pompent toujours plus.

Les pays membres ont produit un total de 29,609 millions de barils par jour, soit 246’000 b/j de moins à cause de l’Arabie saoudite et de l’Iran.

Réunis à Vienne, les 14 membres de l'Opep et leurs dix partenaires, dont la Russie, ont approuvé une «charte de coopération» pérennisant leurs relations.

Les quatorze pays membres et leurs dix alliés «soutiennent tous la proposition» de garder le cap des limitations de production, a annoncé le ministre russe de l’Energie, après une première réunion à Vienne.

Réunis lundi et mardi à Vienne, les membres de l'Opep et leurs 10 partenaires se pencheront sur la fragilité de la consommation mondiale de brut et les craintes sur la production au Moyen-Orient.

L’incertitude régnait depuis mai concernant la date effective de ces réunions destinée à fixer les niveaux de production des principaux acteurs mondiaux, inquiétant les marchés.

La production de la République islamique a chuté de 227’000 barils par jour entre avril et mai, pour atteindre 2,370 millions de barils par jour, selon l’OPEP.

La production totale du cartel a atteint 30,031 millions de barils par jour en avril (mbj), en repli de seulement 3’000 barils par jour (b/j) par rapport à mars.

L’Opep est déterminée à rester unie et notre objectif est de ne pas retomber dans le chaos, a déclaré son secrétaire général, Mohammed Barkindo.