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Le ministre saoudien de l’Energie Khalid al-Falih a insisté sur le fait qu’il était encore prématuré de dire qu’une réunion cruciale permettrait de prolonger les réductions de 1,2 million de barils par jour.

Les analystes de S&P Global Ratings expliquent pourquoi ils ont révisé leurs hypothèses de cours.

La réunion du comité ministériel de suivi Opep et non-Opep n’a pas de pouvoir décisionnaire et fait office de prélude aux prochaines réunions officielles de l’Opep, prévues en avril et en juin à Vienne.

«Nous restons flexibles. Je penche pour la probabilité d’une extension des réductions de production au second semestre» de cette année, a déclaré le ministre Khalid al-Falih.

La production totale a atteint 30,81 millions de barils par jour (mbj) le mois dernier, soit 797’000 mbj de moins qu’en décembre, surtout grâce à l’Arabie saoudite.

La production totale des membres de l’Opep a décliné de 751.000 barils par jour en décembre. L’Arabie saoudite représentant à elle seule plus de la moitié de ce recul.

La production totale de brut du cartel a diminué de 11’000 barils par jour en novembre.

La réduction de production de pétrole décidée ce vendredi est suffisante pour au moins équilibrer le marché dès le début de 2019.

La réduction serait portée à hauteur de 800’000 barils quotidiens par les quatorze pays de l’Opep et de 400’000 par ses dix partenaires dont la Russie.

Le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh a créé la surprise en exprimant ses doutes sur la possibilité même d’un accord final alors qu’une nouvelle rencontre aura lieu vendredi.