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Le dirigeant de 64 ans est actuellement en détention provisoire jusqu’au 10 mars au moins, sauf si l’appel n’inverse la décision de première instance.

Le tribunal a estimé qu’il y avait un risque de destruction de preuves.

Le bâtisseur de l’alliance Renault-Nissan a fait l’objet de deux nouvelles inculpations par la justice japonaise, mais ses avocats ont aussitôt déposé une demande de libération sous caution.

Carlos Ghosn a fermement plaidé son innocence au cours d’une audience exceptionnelle devant un tribunal de Tokyo, mais la procédure est restée sans effet sur sa détention.

Le dirigeant franco-libano-brésilien affirme avoir agi avec honneur, légalement et avec la connaissance et l’approbation des dirigeants de la compagnie.

Le constructeur automobile ne constate aucune anomalie sur ses revenus en France.

Nissan est également poursuivi en tant qu’entité morale, le parquet jugeant que la responsabilité de l’entreprise était aussi engagée.

La mise en examen devrait intervenir dès lundi. Son bras droit Greg Kelly, interpellé en même temps que lui, va aussi être inculpé.

Les nouvelles accusations à son encontre concernent la dissimulation de revenus sur trois années de plus, pour un montant de 31 millions d’euros.

Un délai supplémentaire de dix jours a été décidé à la requête du parquet, une procédure courante dans le système judiciaire japonais.