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Les bourses US devraient profiter des réductions d’impôts et de la déréglementation. En revanche, un vent plus rude soufflera sur les autres marchés en raison des taxes d’importation envisagées.

La baisse des taux d’intérêt autour du globe prend de l’ampleur et profite, même tardivement, à l’économie. Les obligations, l’or et les placements immobiliers sont généralement les premiers gagnants.

Une évolution se dessine indépendamment du résultat des élections: le déficit budgétaire reste élevé et la dette publique augmente continuellement.

Au premier semestre, l’or a brillé avec une hausse de près de 20%. En raison de la baisse tardive des taux d’intérêt, les obligations ont pour la plupart évolué latéralement.

Les fèves de cacao ont augmenté de 185% et le café Arabica coûte 33% de plus qu’au début de l’année.

Au total, les entreprises suisses cotées distribueront cette année environ 64 milliards de francs à leurs actionnaires: un nouveau record.

Il est important de sélectionner les différents titres avec soin, car si les groupes pharmaceutiques ne connaissent pas de cycles conjoncturels, ils n’en sont pas moins soumis à ceux de leurs produits.

Si la consommation cyclique dépend fortement de l’évolution économique, la demande de produits de luxe résiste bien à la conjoncture. La forte croissance actuelle du secteur se reflète également en bourse.

L’Europe est à la traîne. La domination économique et géopolitique des Etats-Unis et de la Chine s’accentue, ce qui se ressent au niveau de la monnaie unique et sur le marché des actions européen.

Les actions en lien avec le thème de l’intelligence artificielle s’envolent. Qu’est-ce que les investisseurs devraient prendre en compte à cet égard?