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L’économie suisse s’en sort étonnamment bien, eu égard à ce qu’elle a traversé et à la situation actuelle. Il s’agit à présent de passer l’hiver sans trop de dommages.

Si nous voulons retrouver la croissance, il ne faut pas que ce soit à tout prix et surtout pas à la charge de la jeunesse.

Minuit est malheureusement passé et l’heure est à la limitation des dégâts et non plus à leur prévention.

En tant que prévisionniste, on n’aime pas trop s’écarter du courant et on préfère donc se baser sur le fameux consensus.

Pour la prospérité de la Suisse, il est capital que le commerce international postérieur à la crise du coronavirus ne subisse pas de nouveaux revers.

Berne n’a finalement conservé que le rôle du trésorier, lorsqu’il fallait aplanir certaines difficultés. C’est pourquoi l’anarchie règne désormais en maître.

La théorie monétaire moderne (MMT) revient sous les feux de la rampe, même si elle divise les économistes.

Au lieu de regretter l’ancienne normalité, il serait peut-être temps de nous demander dans quelle mesure la situation ancienne était normale.

Quand un économiste prêche le renoncement, il ne se fait pas des amis dans la profession. C’est pourtant la seule certitude que nous ayons.

Même dans la pire situation d’urgence, on se fie à l’étroite imbrication entre la politique monétaire et fiscale et à la certitude qu’elle finira bien par arranger les choses.