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Le Conseil national a adopté jeudi un contre-projet indirect à l’initiative populaire pour des multinationales responsables. Au tour du Conseil des Etats de se prononcer.

Réponse à l’article de Jean-Pierre Roth publié sur Allnews le 4 juin 2018.

Réponse à l’article de Jean-Pierre Roth publié sur Allnews le 4 juin 2018.

Les partisans de l’initiative nous promettent un système financier plus stable. Les trois arguments de Jean-Pierre Roth pour justifier son rejet.

L’objectif caché des initiants consiste à implémenter un système qui a finalement pour objectif d’étatiser les mécanismes du crédit.

Selon un sondage publié par Tamedia, la lutte est beaucoup plus serrée pour la loi sur les jeux d’argent.

La Banque nationale suisse n’a pas les connaissances nécessaires pour décider dans quels domaines elle accorderait des crédits, selon Thomas Jordan.

Michaël Malquarti, gestionnaire de portefeuille senior chez Quaero Capital regrette le radicalisme de cette initiative.

En cas d’acceptation de cette initiative, la BNS serait amenée à distribuer la monnaie qu’elle aura créé directement aux pouvoirs publics et à la population. La BNS serait alors à la merci de pressions politiques.

Plus de 130 parlementaires bourgeois mais aussi socialistes appellent à rejeter l’initiative en votation le 10 juin. Selon Olivier Feller (PLR/VD), le système actuel fonctionne.