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«Ces façons de faire perturbent de fait le cours de la mondialisation économique et détruisent l’ordre économique mondial», déclare le vice-ministre chinois, Li Chenggang.

Les Etats-Unis menacent de taxer dès septembre 200 milliards de dollars de produits chinois importés.

Il semble que cette guerre commerciale serait bilatérale et non multilatérale, les Etats-Unis s'attaquant à des ennemis économiques perçus comme tels ainsi qu'à des alliés.

Les taxes américaines de 25% sur 34 milliards d’importations chinoises sont entrées en vigueur ce vendredi. Pékin riposte aussitôt et dépose une nouvelle plainte à l'OMC.

«Après l’imposition par les Etats-Unis de tarifs douaniers contre la Chine, les mesures chinoises ont pris effet immédiatement», a déclaré Lu Kang, porte-parole du ministère.

Les incertitudes commerciales peuvent nuire à l’investissement et à la confiance, a estimé la Réserve fédérale en juin.

Elle couterait 2,5 points de PIB aux Américains et un point à l’économie mondiale, selon le gouverneur de la Banque d’Angleterre.

Le dossier du soja s’avère délicat. Mis à part l’Amérique, aucun autre pays ne fait pousser suffisamment de soja pour répondre à la demande chinoise.

Les autorités se disent parées pour soutenir l’économie. Les experts sont mitigés. A l’image de Julian Evans-Pritchard (Capital Economics) qui juge sous-estimé l’impact du durcissement du crédit.

Cecilia Malmström, commissaire européenne au Commerce, estime qu'il était évident que les entreprises et les consommateurs allaient mettre la pression sur l'administration américaine.