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A cause des taxes US de 25%, l’agence de notation craint que certains constructeurs doivent également «procéder à des ajustements douloureux de leurs plans de production et de vente».

Les analystes prévoient une prestation opérationnelle stable du veveysan et un degré d’endettement peu changé.

L’agence de notation observe que, malgré son «dérapage budgétaire» de 2024, la France conserve une économie «vaste et diversifiée», avec des «institutions fortes et efficaces».

L’agence de notation s’inquiète du «faible cadre budgétaire et (de) l’apparent manque d’appétit dans l’ensemble de l’éventail politique en faveur d’un ensemble de politiques qui permettrait de réduire de manière structurelle et durable le déficit».

La révision de la perspective est due surtout à la diminution de la profitabilité après l’actualisation des prévisions de bénéfices pour 2024, précise l’agence de notation.

Le relèvement reflète en premier lieu «l’amélioration durable de la rentabilité actuarielle, la réduction de l’endettement financier et le renforcement des réserves» du numéro deux mondial de la réassurance.

Le relèvement de la note «reflète des développements qui ont amélioré la confiance de Fitch dans la capacité des autorités à effectuer les prochains remboursements d’obligations en devises sans chercher à obtenir un quelconque allègement», détaille l’agence.

Cette décision reflète «une économie dotée d’une forte création de valeur», une «très forte position en tant que créancier externe» et le «statut de devise de réserve du franc suisse», explique l'agence.

L’agence indique que le rating reflète la bonne situation sur le marché de l’entreprise ainsi qu’un solide management des liquidités.

La décision de l’agence de notation américaine qui accorde un «AA-» à la France, est attendue dans la soirée. Fitch peut aussi décider d’ajouter une «perspective négative» à sa note sans la modifier.