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Comme lors du procès de première instance, l’accusé s’est muré dans le silence devant la Cour d’appel du Tribunal pénal fédéral.

Le banque écope en revanche d’une amende de 3,5 millions de francs dans l’affaire de blanchiment des fonds pour l’homme d’affaires Khadem Al-Quabaisi entre 2012 et 2016.

Quant à l’établissement, en tant que personne morale, il doit être condamné à une amende de 2 millions de francs en raison d’un grave défaut d’organisation, selon le MPC.

La Cour des affaires pénales a interrogé une ancienne conseillère clientèle et un avocat, pour cette deuxième journée de débats.

Le dirigeant et l’établissement, en tant que personne morale, répondent de blanchiment aggravé.

L’établissement zurichois négocie actuellement la vente et le transfert de son portefeuille clients à une autre banque privée suisse.

Une série d’options est à l’étude en concertation avec son actionnaire l’émirati Aabar Investments.

L’établissement zurichois ne remplirait plus les conditions nécessaires à une autorisation d’exercer en qualité de gestionnaires de fortune, affirme Reuters.

Le retrait répond à des impératifs d’ordre stratégique, la société de Martin Keller ayant décidé de recentrer ses activités sur quelques marchés ciblés.

La banque aurait manqué à son devoir de diligence dans l’affaire de corruption concernant le fonds malaysien 1MDB.