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Mercredi, l’élu de Californie Adam Schiff, poids lourd du Parti démocrate, a exhorté le président à «passer le flambeau», disant douter qu’il puisse battre Donald Trump en novembre.

Ancien militaire et auteur à succès, ce jeune élu au profil éclectique n’a eu de cesse de défendre au Congrès les causes chères à l’ex-homme d’affaires, comme la lutte contre l’immigration et la défense du protectionnisme économique.

«Nous renforçons la classe moyenne et nous voulons de la croissance qui profite à tous», déclare le président américain candidat à sa propre succession.

«Finissons le travail», a déclaré le président américain lors de l’annonce de sa candidature pour une réélection, en insistant sur le combat toujours en cours selon lui pour la liberté et la démocratie.

Premiers à féliciter M. Macron, les dirigeants de l’Union européenne se sont réjouis que l’Europe puisse «compter sur la France cinq ans de plus», selon les mots du président du Conseil européen Charles Michel.

La surprise aurait été sans doute que Jean-Luc Mélenchon finisse par doubler Marine Le Pen en raison du comptage tardif du vote urbain.

«Il est temps pour le pays d’avancer», estiment dans une lettre ces patrons de banques, fonds d’investissements, entreprises de conseil, ou encore compagnies aériennes.

Pour l'orientation des actions et obligations, la voie de la politique fiscale et monétaire, la poursuite du développement de Covid-19 et la croissance économique seront plus importantes.

«L’issue des élections américaines sera importante, mais ce ne sera pas le seul facteur décisif pour la démondialisation», selon Marco Willner de NN Investment Partners.

A la veille des élections présidentielles américaines, les experts livrent leurs réflexions sur les perspectives économiques. Seconde partie.