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Le président américain, qui agite constamment cette menace douanière depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, a justifié une telle mesure pour «ramener la production de ces biens essentiels aux Etats-Unis».

Pour leur première réunion de l’année, jeudi, la feuille de route des gardiens de l’euro est établie: une quatrième baisse de taux d’affilée se profile.

Bien que non présent sur place, le président américain était omniprésent. La rencontre a pris des allures de procès contre l’UE, sous pression. La Suisse a également mis cette dernière en garde.

Le nouveau décret interdit «de créer, d’émettre ou de promouvoir une monnaie numérique provenant d’une banque centrale (CBDC)» et impose de «mettre fin» à tout travail en cours visant à en lancer une à l’avenir.

Le président américain adresse un message clair aux dirigeants d’entreprises: venez «fabriquer vos produits en Amérique» ou, sinon «vous devrez payer des droits de douane» pour les vendre aux Etats-Unis.

Le milliardaire chargé d’une mission extra-gouvernementale pour couper dans les dépenses publiques affirme que les partenaires de la nouvelle coentreprise, baptisée Stargate, n’ont pas l’argent pour la financer.

«Les pays européens sont mauvais pour nous. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc, ils sont bons pour des droits de douane», a déclaré le président américain.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau promet une «riposte» ferme et rapide si les Etats-Unis imposent leurs tarifs douaniers. La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum appelle à «rester calme» et à «garder la tête froide» face à Trump.

«L’OMS nous a escroqués», a accusé le républicain en signant ce décret, quelques heures seulement après avoir été investi.

«Le déclin de l’Amérique est fini», a assuré le républicain après avoir prêté serment. Un déclin causé selon lui, en premier lieu, par une «invasion» de migrants ainsi que par les idées progressistes.