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Jusqu'à présent, les banques centrales ont «tiré à blanc».

Espérer le rebond de l’économie sans le préjudice de l’inflation, c’est un peu vouloir le beurre sans en payer le prix.

La publication des indices de prix à la consommation aux Etats-Unis a déterré la hache de la guerre contre l’inflation.

La rentabilité des actifs fossiles résiste mieux au rebond des taux: 15 à 20% de rendement, contre 6 à 8% dans les renouvelables.

Les marchés européens (+12%) et émergents (+8% en dollars) intègrent désormais un scénario de croissance optimiste.

Pascal Gilbert de DNCA, fort d’un rendement de 6,5% l’an dernier sur les titres souverains, présente sa stratégie.

Grâce à la baisse des coûts de l’énergie, les investisseurs sont moins frileux à l’idée de revenir sur les sociétés européennes.

«La nature a horreur des trop longs miracles», écrivait Camus. Combien de temps celui qui se déroule sous nos yeux peut-il encore durer?

Le risque énergétique n'est pas écarté: le pétrole ne reflète pas le contexte géopolitique.

En attendant la fusion, combattre le mal climatique passera par un autre mal: celui de la privation.