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«Le choix du site n’est pas lié à seule personne du président démissionnaire Klaus Schwab. Les institutions sont en général plus grandes que les individus», déclare le CEO du Forum économique mondial.

«Le déclic dont nous avons besoin est le déploiement de centaines de milliards de dollars à la recherche de bons investissements, mais surtout rentables», affirme l’émissaire américain pour le climat.

Christine Lagarde prédit une année 2023 «bien meilleure» que redouté, Olaf Scholz voit l’Allemagne échapper à la récession et Kristalina Georgieva fait miroiter un relèvement des prévisions.

A Davos, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter admet toutefois que «dans tous les cas, la mise en oeuvre mondiale sera compliquée».

La responsable européenne n’a toutefois pas détaillé le financement du projet censé faire barrage à la flambée de l’énergie et aux aides d’Etat chinoises et américaines.

Malgré les défis importants dont la communauté internationale doit discuter, de l’inflation à la crise énergétique en passant par l’Ukraine, la situation de certains pays rendait difficile une participation de haut niveau.

Les experts anticipent également une politique monétaire encore plus resserrée aux Etats-Unis et dans les pays européens.

En 2022, près de 1040 jets privés ont fait des allers-retours, émettant autant de CO2 que 350’000 voitures.

Les participants aux WEF 2023 qui commence lundi prochain arriveront principalement en jet d’affaires et en avions officiels ou présidentiels. En outre, des hélicoptères feront la navette entre l’aéroport de Zurich et Davos.

Une récession n’est pas à l’horizon «pour l’instant, mais cela ne signifie pas qu’il n’en est pas question», estime Kristalina Georgieva.