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Un marathon de deux semaines pour tenter de débloquer les moyens nécessaires pour tenir ses objectifs de stopper d’ici 2030 la destruction de la biodiversité par l’humanité.

Si elles avaient voté fin août, 51% des personnes interrogées auraient rejeté la réforme de la LPP et 42% l’auraient approuvée, selon un sondage de l’institut gfs.bern. Un sondage Tamedia/20 Minuten donne aussi les deux textes perdants.

Au lancement de sa campagne contre le texte soumis au vote le 22 septembre, le conseiller fédéral en charge de l’environnement craint en particulier pour l’approvisionnement énergétique ou l’agriculture.

Le référendum contre la réforme du 2e pilier, lancé fin mars 2023 par la gauche et les syndicats, a récolté plus de 141’000 signatures, soit près de trois fois plus que nécessaires.

«Les institutions financières sont des facilitatrices» pour «relier les investisseurs», a affirmé le CEO d’UBS. «Le moteur principal doit venir de la politique. Nous ne pouvons l’être», a-t-il ajouté.

«La sauvegarde de la biodiversité est un enjeu capital à nos yeux, plus de 50% du PIB mondial en dépendent», explique Bettina Ducat, Directrice Générale de La Financière de l’Echiquier.

69% des espèces ont disparu entre 1970 et 2018. Cette dégradation affecte la moitié du PIB mondial. Avec Jennifer Willetts de Franklin Templeton.

Plus de 190 pays se sont mis d’accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici 2030 et à porter à 30 milliards de dollars l’aide annuelle pour la biodiversité dans les pays en développement.

Revue des différentes positions autour de cet objectif, parfois qualifié d’équivalent pour la biodiversité du 1,5 degré de l’accord de Paris sur le climat.

Le secrétaire général de l’ONU voit la conférence de Montréal sur la biodiversité comme «notre chance d’arrêter cette orgie de destruction».