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Les prêts au secteur privé, ajustés de certaines opérations strictement financières, ont progressé de seulement 0,3% sur un an durant le mois de septembre, après 0,7% en août.

Le pourcentage net des établissements ayant resserré les critères d’approbation des prêts au troisième trimestre s’élève à 12%, contre 14% au deuxième trimestre.

La Présidente de la BCE, Christine Lagarde, a certes refusé de dire si le «pic» avait été atteint dans cette trajectoire de hausse des taux sans précédent. Mais elle a laissé entendre que le cycle touchait à sa fin.

Selon les minutes de la dernière réunion, le choix entre augmenter les taux ou faire une pause était «une décision difficile», «des considérations tactiques» devant «jouer un rôle».

Le cycle sans précédent de hausses des taux a, comme attendu, renchéri le coût du crédit, mais «une part substantielle» des effets est encore «dans les tuyaux», déclare le vice-président de l’institut monétaire.

La présidente de la BCE réaffirme, devant le Parlement européen, que les taux d’intérêt vont rester élevés aussi longtemps que nécessaire pour calmer les prix à la consommation.

L’institution monétaire a de nouveau relevé jeudi son taux d’intérêt de référence de 0,25 point pour le porter à 4,0%, à son plus haut niveau depuis 1999.

Nous sommes satisfaits de la décision prise aujourd’hui par la Banque Centrale Européenne.

«L’inflation continue de ralentir mais devrait toujours rester trop forte pendant une trop longue période», a indiqué l’institution.

Les récentes déclarations des membres de la Banque centrale européenne laissent ouvertes les deux options, le temps d’évaluer la situation.