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«Il existe un potentiel considérable de nouveaux revers sur les marchés, des revers qui pourraient avoir des conséquences systémiques», déclare le président de la Bafin Mark Branson.

Le superviseur Bafin sanctionne le groupe pour des infractions dans la vente de produits dérivés en Espagne et d’autres manquements dans l’activité de sa filiale Postbank.

L’Autorité allemande de supervision financière fait état de failles, en particulier dans les processus informatiques de la gestion et le pilotage des risques.

Des milliers de réclamations visent Postbank et sa maison mère depuis la fusion de leur système informatique qui a entraîné retards et blocages de comptes pour des clients.

«Pour de nombreuses petites banques, les réserves cachées (en capital) ont été épuisées en tant que première ligne de défense», signale le président de la Bafin Mark Branson.

La Bafin craint que la «croissance rapide» de la néobanque ne l’empêche de faire face à certains «risques opérationnels», par exemple en cas de choc financier.

Le Bafin sanctionne la banque pour «n’avoir pas soumis de notifications relatives aux droits de vote dans les délais» impartis.

L’Autorité fédérale de supervision financière a pris cette décision car des «préoccupations importantes» quant à la sécurité des investisseurs ont été soulevées.

La néobanque est placée sous une plus étroite surveillance du régulateur bancaire allemand pour des failles dans son dispositif de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme.

Le parquet de Francfort «a initié une enquête pour examiner la pertinence, notamment d’un point de vue pénal, des accusations visant des responsables et employés» du régulateur financier.