USA: hausse moins marquée qu’attendu des stocks de pétrole

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Les réserves commerciales de brut ont augmenté d’environ 200'000 barils lors de la semaine achevée le 18 avril, alors que les analystes s’attendaient à une progression de plus de 1,5 million de barils.

Les stocks de pétrole ont enregistré une hausse moins marquée qu’anticipé la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des informations publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Les réserves commerciales de brut ont augmenté d’environ 200'000 barils lors de la semaine achevée le 18 avril, alors que les analystes s’attendaient à une progression de plus de 1,5 million de barils, selon la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.

Au total et hors réserve stratégique, les stocks ont atteint 443,1 millions de barils, leur plus haut niveau depuis juillet 2024, selon les données de l’EIA.

La hausse moins importante que prévu est en partie attribuable au niveau d’activité des raffineries américaines, qui a augmenté.

Ces dernières ont utilisé leurs capacités à 88,1% la semaine passée, contre 86,3% lors de la période précédente.

Une activité plus élevée est de nature à faire baisser les stocks de brut car ceux-ci sont davantage raffinés.

Les exportations de brut américain ont drastiquement reflué (-30,41%). Les importations ont aussi reculé (-6,87%).

Quant aux stocks de brut au centre de livraison de Cushing (Oklahoma), principal terminal de livraison du WTI aux Etats-Unis, ils ont baissé d’environ 100'000 barils.

Ce rapport est favorable aux prix du brut, selon Robert Yawger, de Mizuho USA, notamment car il montre que «la demande d’essence a augmenté de 900'000 barils.»

Mais les cours de l’or noir évoluaient dans le rouge, plombés notamment par des informations de presse publiées quasiment au même moment que le rapport de l’EIA.

Selon l’agence Reuters, qui cite des sources proches du dossier, plusieurs membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont suggéré d’augmenter davantage que prévu la production de pétrole en juin.

«Toute dynamique positive contenue dans le rapport a été écrasée par» cette information, note M. Yawger.

Vers 16h00 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate perdait 2,80% à 61,89 dollars.

Son équivalent européen, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, reculait de 2,49% à 65,76 dollars.

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