Les élections allemandes ont permis à une nouvelle coalition d’émerger. Les carcans budgétaires allemands, et en particulier les règles du frein à l’endettement, semblent exploser sous la pression du patronat. Un plan de 500 milliards pour l’infrastructure va être mis en place. Un plan de défense européen est également en discussion au sein de l’UE. La France et l’Allemagne cherchent à créer une Europe de la défense, 80 ans après les premières discussions sur le sujet… Des chiffres de 800 milliards sont évoqués.
La faible croissance en Europe et un niveau d’inflation stable ont conduit la BCE une nouvelle fois à baisser ses taux pour atteindre 2,5%. La présidente de la banque centrale s’attend désormais à une inflation plus importante et pourrait décider de mettre fin à son cycle d’assouplissement monétaire. La BNS a également baissé ses taux à 0,25% sous pression de la décélération d’une inflation déjà faible. Les taux des obligations de la Confédération fleurtent désormais avec le 0%.
Seule la Fed a donc conservé son niveau de taux directeur sur le mois de mars et affiche une politique divergente par rapport aux européens. Néanmoins le discours du président de la Fed laisse désormais entrevoir la reprise d’une baisse de taux, dès l’incertitude sur les barrières tarifaires levée. Un discours probablement influencé par les chiffres d’’inflation qui se réduisent à nouveau aux Etats-Unis avec un IPC à 2,8% en février.
Taux directeurs
Les discussions sur le budget aux Etats-Unis sont intenses. L’enjeu est de trouver un équilibre financier permettant à Donald Trump de mettre en œuvre sa réforme fiscale (suppression des impôts pour les ménages les moins riches en particulier).
La consommation rebondit en Chine plus rapidement que prévu en ce début d’année. Ceci permet de compenser l’impact des droits de douane américains sur les exportations chinoises. La faible inflation a en effet conduit le gouvernement à dévoiler un plan d’action spécial pour stimuler la consommation dans le pays. Les lignes directrices de ce plan prévoient des mesures telles que la stabilisation des marchés boursiers et immobiliers et des incitations pour augmenter le taux de natalité (garde d’enfants, augmentation des salaires,…). Le PIB chinois devrait donc progresser en 2025.
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