Young Professional Attraction Index: résultats de la nouvelle édition 2024

Communiqué, Academic Work

3 minutes de lecture

Avec Rolex, Google et Patek Philippe en tête, le classement met en lumière l’attrait durable des jeunes professionnels pour les secteurs du luxe et de la tech.

Academic Work dévoile les résultats de la nouvelle édition du Young Professional Attraction Index 2024 (YPAI), une enquête réalisée auprès de 1’542 jeunes professionnel·le·s suisses de 18 à 30 ans. Avec Rolex, Google et Patek Philippe en tête, le classement met en lumière l’attrait durable pour les secteurs du luxe et de la tech. Des entreprises des mêmes secteurs, tels que Cartier, Swatch et Amazon, font leur entrée dans le top 10.

Cette édition confirme que le salaire, un environnement de travail agréable et des collègues sympathiques restent des priorités essentielles, tandis que la flexibilité, toujours importante, est désormais perçue comme un acquis pour une majorité de jeunes.

Les résultats de 2024 confirment l’attrait croissant pour les secteurs du luxe et de la tech auprès des jeunes professionnel·le·s suisses.

Si Rolex conserve sa position de leader, Patek Philippe maintient sa popularité en se classant troisième, juste devant d’autres marques emblématiques du luxe. Ainsi, Cartier fait une entrée remarquée dans le classement en se positionnant à la 4e position, devant Louis Vuitton (7e), Chanel (10e), Swatch (nouvelle entrée à la 13e place) et Richemont (14e). Le secteur de la tech se distingue également avec Google en deuxième position, Microsoft qui pointe au 6e rang (malgré une perte de quatre places) et Amazon qui entre dans ce classement à la 24e position.

La fonction publique et para-publique maintient également son attractivité. La Confédération fait son retour dans le top 10 (9e), alors que les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) enregistrent une progression significative de 9 places pour atteindre la 12e position.

Les dix critères les plus importants en 2024

Pour les jeunes professionnel·le·s suisses, le salaire reste le critère le plus important, avec 73% des répondant·e·s qui le placent en tête de leurs priorités. L’environnement de travail et des collègues agréables arrivent en seconde position (62%), tandis que la flexibilité des horaires et du lieu de travail reste cruciale pour 58% des sondé·e·s.

L’importance accordée aux possibilités d’évolution et au développement professionnel est également à souligner. Ce critère monte à 51% en 2024, un signe que les jeunes professionnel·le·s cherchent des opportunités à long terme au sein de leurs entreprises. Bien que le critère un bon leadership et management descende dans le classement, il apparait en filigrane derrière le critère de l’environnement de travail et les collègues agréables, lorsque l’on demande aux jeunes professionnel.le.s de nous expliquer ce qu’est un environnement de travail agréable, ils font fréquemment référence aux qualités (ou défauts!) de leur manager. La réputation de l’entreprise et l’engagement en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) restent des critères stables, que les jeunes professionnels confirment comme étant importants mais non primordiaux.


Des attentes divergentes selon les secteurs et les genres

L’étude YPAI 2024 met en lumière des différences significatives selon les secteurs d’activité. Dans la tech et l’IT, le salaire reste de loin le critère le plus important, avec 78% des jeunes professionnel·le·s du secteur IT qui le placent en tête. Dans la finance, la flexibilité gagne en importance, devenant le troisième critère le plus prisé après le salaire et l’environnement de travail.

Depuis la fin de la pandémie, le salaire a repris une place centrale, surpassant la flexibilité, qui, bien que toujours essentielle, est désormais perçue comme un acquis, notamment dans des secteurs tels que la tech. De la même manière, dans des secteurs comme la finance, où les contraintes de sécurité rendent la flexibilité moins accessible, cette dernière reste très plébiscitée.

Les priorités varient également selon le genre. Si les hommes et les femmes placent tous deux le salaire comme premier critère, les femmes accordent une importance accrue à la flexibilité (64%) par rapport aux hommes (61%), pour des questions de responsabilités familiales, mais partagent le besoin d’un bon environnement de travail et d’un salaire compétitif.

«La rémunération est bien sûr un facteur important, mais nous constatons que les jeunes professionnel·le·s attachent une grande importance à la reconnaissance de leur juste valeur et à l’équité des conditions proposées. Au-delà du salaire, nous constatons que ce qui compte réellement pour engager les équipes, c’est la transparence et la clarté des attentes. Un environnement de travail agréable et dynamique est toujours un atout, mais ce qui va faire la différence ce sont les opportunités concrètes de développement. Les jeunes professionnel·le·s veulent savoir où ils en sont, comment ils progressent, et surtout, avoir la possibilité d’apprendre et de grandir, pas tant en termes de carrière, mais essentiellement en termes de compétences. C’est en gardant cela à l’esprit que nous pourrons créer un environnement de travail où chacun se sentira valorisé et motivé.» déclare Marcus Andersson, Managing Director d’Academic Work Switzerland.

Devenir manager? Une question qui divise

Une autre tendance notable est la perspective des jeunes professionnel·le·s quant au rôle de manager. 59% des sondé·e·s déclarent vouloir occuper un poste de direction à l’avenir, attirés par le salaire, les défis et la reconnaissance. 36% restent cependant incertains quant à cette ambition, tandis que 12% ne se voient pas du tout dans un rôle de gestion, évoquant des responsabilités trop lourdes et une charge mentale trop importante.

À propos de l’étude Young Professional Attraction Index 2024

L’édition 2024 du YPAI a été réalisée auprès de 1’542 jeunes professionnel·le·s en Suisse, représentant un large éventail de secteurs d’activité. L’étude permet aux entreprises de comprendre les attentes des jeunes talents et d’adapter leurs stratégies d’attraction et de rétention en conséquence. La collaboration avec Kantar a permis de garantir la neutralité de la prise d’information, l’anonymat des répondant·e·s, l’indépendance de l’analyse et la transparence de la démarche utilisée.

Pour accéder à l’étude complète, ici.

A lire aussi...