Le dollar piétine avant l’inflation, l’euro fait grise mine

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Vers 11h10, la devise américaine grappille 0,09% à la monnaie unique, à 1,0929 dollar pour un euro, et reste atone face à la devise britannique, à 1,3070 dollar pour une livre.

Le dollar fait du surplace jeudi avant la publication du chiffre de l’inflation américaine, l’euro affichant pour sa part un léger repli avec la perspective d’une nouvelle baisse de taux de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine prochaine.

Vers 09H10 GMT (11H10 à Paris), la devise américaine grappille 0,09% à la monnaie unique, à 1,0929 dollar pour un euro, et reste atone face à la devise britannique, à 1,3070 dollar pour une livre.

Le marché a longtemps privilégié le scénario d’une baisse de 0,5 point de pourcentage de la Réserve fédérale (Fed) lors de sa prochaine réunion des 6 et 7 novembre, avant qu’un rapport sur l’emploi plus positif que prévu ne rebatte les cartes en fin de semaine dernière.

Depuis sa publication, «l’hypothèse d’une absence de baisse» de taux en novembre «s’immisce doucement», remarque Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.

«Cette probabilité s’élève désormais à 15% avant la publication des données de l’inflation américaine», et pourrait encore évoluer si celle-ci ne ralenti pas comme prévu, conclut l’analyste.

Le marché garde en effet les yeux rivés sur l’indice des prix à la consommation (CPI) pour septembre aux Etats-Unis, attendu plus tard durant la séance, avant plusieurs prises de parole de membres de la Réserve fédérale (Fed).

Les économistes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendent à ce que la hausse des prix à la consommation dans le pays tombe à 2,3% en septembre en rythme annualisé, contre 2,5% sur un an en août.

L’euro apparaît également en petite forme face aux principales devises, s’effritant de 0,08% face à la livre, à 83,61 pence pour un euro.

Mercredi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé «très probable» une nouvelle baisse de taux de la BCE la semaine prochaine, ajoutant que ce ne serait «pas la dernière».

Le nouveau gouvernement français doit présenter jeudi son budget 2025, anticipé comme un budget d’austérité qui comprendrait des hausses d’impôts et des mesures de réduction des coûts, alors que le Premier ministre Michel Barnier cherche à ramener le déficit budgétaire du pays sous la limite de 3% fixée par l’Union européenne (UE).

«Des impôts plus élevés pourraient freiner les perspectives de croissance», mais «jusqu’à présent, les évolutions budgétaires en France ont eu un impact négatif limité sur la performance de l’euro», précise Lee Hardman, analyste chez MUFG.

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