La réunion de la Banque nationale suisse de demain sera la dernière du président Thomas Jordan, après 12 ans à ce poste. Il a dirigé l'économie suisse à travers de multiples crises et, plus important encore, a laissé un cadre à suivre pour la politique monétaire dans des conditions désinflationnistes. A cet égard, alors que la prévision d'inflation conditionnelle reste bien ancrée à à peine 1%, la nécessité de nouvelles baisses de taux est évidente. Cependant, la réunion de demain contient une certaine incertitude, car un mouvement de 50 points de base n'est pas à exclure. Les marchés chercheront des indications sur les déclencheurs d'une intervention pure et simple.