L’énergéticien Alpiq a engrangé sur les six premiers mois de l’année un bénéfice net de 533 millions de francs, raboté de plus d’un quart sur un an. Le groupe vaudois met notamment en exergue un tassement des prix de l’électricité sur la période, ainsi qu’une moindre volatilité sur les marchés de l’énergie.
Le chiffre d’affaires a chu de manière plus abrupte encore, de près de 40% à 3,09 milliards. L’excédent d’exploitation avant charges d’intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a reculé de 24% à 763 millions.
«En raison des conditions extrêmes du marché en 2022, ayant permis d’enregistrer un résultat exceptionnel en 2023, une comparaison avec l’année précédente n’est que partiellement pertinente,» souligne le géant lausannois dans son rapport à mi-parcours diffusé vendredi.
Ses comptables calculent néanmoins une dégringolade de 41% de l’Ebitda ajusté, à 463 millions et de près de moitié du bénéfice net retravaillé, à 287 millions.
Avec 7740 GWh, la production propre s’est presque maintenue au niveau de l’année dernière.
Compte-tenu des circonstances moins favorables que sur les deux derniers exercices, la directrice générale (CEO) Antje Kangiesser a tenu en téléconférence à souligner la robustesse des résultats affichés.
La direction prévient que l’exercice en cours ne débouchera pas sur des résultats aussi éclatants qu’en 2023, mais assure que ceux-ci se maintiendront dans le vert nonobstant des «effets exceptionnels défavorables». Confirmant l’inéluctabilité desdits effets exceptionnels à venir, le trésorier (CFO) Luca Baroni n’a pas souhaité dans l’immédiat s’exprimer sur leur nature.