Les marchés européens rebondissent avant des résultats d’entreprises

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Après cinq replis consécutifs, l’indice Eurostoxx 600 monte de 0,93% et l’Eurostoxx 50 de 1,45%. Dans le détail, Paris prend 1,16%, Londres 0,53%, Francfort 1,29% et Milan 1,17%.

Les bourses occidentales progressent nettement lundi, tournant la page d’une semaine difficile avant de nombreux résultats d’entreprises et jaugeant l’impact du retrait de Joe Biden de la course à la présidence américaine.

En Europe, après cinq replis consécutifs, l’indice Eurostoxx 600 a gagné 0,93% et l’Eurostoxx 50 1,45%. Dans le détail de chaque pays, Paris a pris 1,16%, Londres 0,53%, Francfort 1,29% et Milan 1,17%.

A Wall Street, après une perte de 4% la semaine passée, la plus mauvaise performance depuis avril, le Nasdaq montait de 0,71% vers 15H50 GMT. Le S&P 500 gagnait 0,49% e le Dow Jones qui a progressé la semaine passée perdait 0,07%.

Les investisseurs ont pris connaissance dimanche du retrait de Joe Biden de l’élection présidentielle et de son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris.

«Le retrait de M. Biden ne constitue pas une grande surprise pour les marchés», mais l’annonce «rend la victoire de Donald Trump moins certaine et animera davantage cette période préélectorale», estime Michaël Nizard, gérant chez Edmond de Rothschild AM.

Après un léger repli en début de séance, le dollar était stable (+0,02%) face à l’euro, à 1,0880 dollar pour un euro. Les rendements des emprunts des États-Unis se tendaient légèrement: 4,25% pour le taux d’intérêt à dix ans, contre 4,24% vendredi.

Le bitcoin a de son côté atteint un plus haut depuis un mois (68.489,67 dollars) avant de dégonfler, reculant de 1,11% à 66.990 dollars.

Du côté de l’actualité économique, les résultats d’entreprises seront à l’honneur cette semaine. Les publications de poids lourds boursiers vont se succéder sans relâche tout au long de la semaine, avec notamment Alphabet, Tesla et LVMH mardi. IBM, Equinor et Porsche sont attendus mercredi, puis Nestlé, Roche, AstraZeneca, TotalEnergies et Enel jeudi.

Sur le plan des indicateurs macroéconomiques, les investisseurs regarderont surtout l’inflation aux États-Unis en juin (indicateur PCE), mais aussi la croissance américaine au deuxième trimestre jeudi, et des indicateurs d’activité pour juillet en zone euro et aux États-Unis mercredi.

Varta en panne

Le fabricant de batteries en difficulté Varta (-68,51%) a vu son titre s’effondrer en Bourse lundi après l’annonce d’une probable restructuration de sa dette et la nécessité de capitaux frais que le groupe Porsche (+1,45%) envisage d’apporter. Le groupe, connu du public pour ses piles de grande consommation, mais qui fabrique aussi des batteries pour voiture et Airpods, est en discussions autour de «différentes constellations de financements possibles par emprunt et par action», a-t-il déclaré dans un communiqué lundi.

Ryanair en zone de turbulences

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé lundi un bénéfice net divisé par près de deux sur un an pour son premier trimestre décalé, à 360 millions d’euros, en raison de billets vendus moins chers qu’attendu sur la période.

Son action a chuté de 17,15% à Dublin et entraînait avec elle d’autres compagnies aériennes low-cost: Easyjet a perdu 7,13% et Wizz Air 9,20% à Londres. SAS est tombé de 18,03% à Stockholm.

La maison mère de British Airways, IAG, a cédé 3,63% et Air France-KLM 1,35% à Paris.

Rebond dans la tech

Après une correction, qui l’a vu lâcher plus de 8% et effacer quasiment 280 milliards de dollars de valorisation boursière en une semaine, Nvidia reprenait ainsi des couleurs (+2,47%).

Ses grands rivaux américains Broadcom (+0,84%), AMD (+1,24%) ou Qualcomm (+2,51%) retrouvaient aussi les faveurs des investisseurs.

Les achats à bon compte concernaient aussi Tesla (+3,23%).

Progression du pétrole

Les prix du pétrole reculent encore lundi, avec toujours la crainte sur la santé de l’économie chinoise qui pourrait peser sur la demande en pétrole malgré les mesures de relance de la banque centrale.

Vers 15H30 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,48% à 82,23 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en août, reculait de 0,66%, à 79,60 dollars.

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