L’euro et les devises européennes périphériques se stabilisent

AWP

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Vers 22h, la monnaie unique grappille 0,27% face au billet vert, à 1,0732 dollar pour un euro.

L’euro reprenait un peu de hauteur, lundi, de même que plusieurs devises émergentes du Vieux continent, lors d’une forme de stabilisation fragile après une semaine mouvementée.

Vers 19H55 GMT, la monnaie unique gagnait 0,27% face au billet vert, à 1,0732 dollar pour un euro.

Toujours contre la devise américaine, la couronne tchèque s’élevait de 0,36%, le forint hongrois de 0,74% et le zloty polonais de 1,02%.

Vendredi, ce dernier était tombé au plus bas depuis deux mois.

Les cambistes ont toujours le regard fixé sur la campagne électorale en France, avant le scrutin législatif des 30 juin et 7 juillet, le Rassemblement national pointant toujours en tête des sondages.

Lundi, la présidente de la Banque centrale américaine (BCE), Christine Lagarde, a indiqué que les membres de l’institution monétaire étaient «attentifs» à la situation en France, mais que «cela se (limitait) à cela».

Le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a estimé que les récents mouvements de marché avaient été «ordonnés», écartant ainsi toute notion de panique.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, le regain des monnaies européennes tient surtout à des achats de couverture d’opérateurs spéculatifs, qui prennent quelques bénéfices après avoir joué contre l’Europe la semaine dernière.

«Il est encore un peu tôt» pour parler d’accalmie, prévient l’analyste, pour qui «il reste beaucoup d’incertitude».

Pour les analystes de Brown Brothers Harriman, les cambistes s’inquiètent d’un possible succès du Rassemblement national, mais aussi d’une victoire du «Nouveau Front populaire», «les deux partis soutenant des programmes de dépenses publiques qui ne sont pas financés».

Pour Marc Chandler, les devises européennes profitent aussi d’un «regain d’appétit pour le risque», illustré par un nouveau coup de rein de la Bourse de New York et un repli des obligations.

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