La BCE ainsi que d’autres banques centrales ont donné le coup d'envoi du cycle d'assouplissement. Cependant, certains craignent que la Fed soit en retard à la fête, d'autant plus que les projections médianes du FOMC reflètent désormais une baisse de taux en 2024, contre trois prévues auparavant. La BCE reste prudente, car il pourrait y avoir une limite à ce que la BCE peut continuer à réduire sans que la Fed ne le fasse également. Robert Holzmann, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a noté que l'impact sur le taux de change entraînerait probablement une augmentation de l'inflation de l'euro. C'est peut-être pour cette raison que les membres de la BCE ont cité un «dernier kilomètre» incertain et potentiellement cahoteux de l'inflation qui pourrait signifier un cycle de réduction plus lent.

Cependant, nous pensons que le cycle de réduction des taux de la Fed n'est peut-être pas aussi éloigné qu'il n'y paraît à première vue. Bien que le membre médian du comité prévoie une réduction cette année, plus de membres ont voté pour deux coupes qu'une. En outre, le Président Powell a semblé indiquer que l'un ou l'autre scénario était «plausible». Le comité a également prévu quatre baisses de taux en 2025, contre trois la dernière fois.

Bien que l'inflation ait été plus lente à s'améliorer aux États-Unis que dans d'autres économies au cours des derniers mois, les dernières publications sur l'inflation ont été encourageantes et nous pensons que les tendances désinflationnistes restent en place. À notre avis, des baisses de taux restent en vue aux États-Unis, comme dans une grande partie du monde.

Par conséquent, nous pensons que le moment pourrait être propice à investir dans l’obligataire, en particulier dans les obligations mondiales, car cela pourrait aider les investisseurs à saisir l'opportunité qui s’offre à eux.