La décision de la Fed de «frapper fort» en abaissant le taux des Fed Funds de 50 pb a dopé les marchés boursiers la semaine dernière. Cette baisse des taux significative, associée aux chiffres positifs du secteur manufacturier et des ventes de détail aux Etats-Unis, a renforcé l’hypothèse d’un «atterrissage en douceur» et permis au S&P 500 de gagner 1,4% (en dollars) ainsi que d’établir un nouveau record.
Sans surprise, les secteurs cycliques ont été les grands gagnants, tout comme les petites capitalisations (le Russell 2000 a progressé de 2,1% en dollars), tandis que les valeurs défensives restaient à la traîne. Le Stoxx Euro 600 a chuté, sur fond de repli du marché britannique et d’inquiétudes concernant le secteur automobile, mais la faiblesse du dollar a permis au MSCI EM de s’adjuger 2,3% (en dollars).
La courbe des rendements souverains américains s’est pentifiée, les rendements à deux ans restant stables alors que les rendements à 10 ans augmentaient. Le dollar a reculé par rapport à la livre et – dans une moindre mesure – par rapport à l’euro, mais il a progressé par rapport au yen, sur fond d’hésitation de la Banque du Japon à durcir sa politique.
Les cours du pétrole ont bénéficié de la baisse des taux américains et de la diminution des stocks de brut, mais les cours de l’or sont restés stables.