L’Europe a le vent en poupe

Vincenzo Vedda, Martin Moryson et Philipp Schweneke, DWS

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Les investisseurs, préoccupés par la politique américaine, accueillent favorablement le nouvel élan européen.

L’attaque frontale de l’administration Trump contre le commerce mondial n’épargnera pas non plus l’Europe. Le marché boursier américain pourrait toutefois en être le principal perdant. L’important écart de valorisation, combiné à la réforme du frein à l’endettement allemand, rend les actions européennes relativement intéressantes.

En bref:

  • Les annonces douanières inattendues et drastiques faites par Trump le 2 avril ont fait s’effondrer les marchés. Même s’il a partiellement fait marche arrière le 9 avril, nous devrons revoir nos prévisions de croissance. La perte de confiance est là. À notre avis, cette politique ne fait que des perdants, mais nous pensons que les actions européennes ont moins à perdre que les actions américaines. Nous les surpondérons donc.
  • L’Europe doit se trouver elle-même. Elle est poussée dans cette direction par la politique étrangère américaine, la guerre en Ukraine et la faible croissance.
  • Les investisseurs mondiaux ont déjà trouvé l’Europe; par rapport aux Etats-Unis, le marché boursier a connu au premier trimestre le meilleur démarrage de l’année depuis 25 ans.
  • Le nouveau gouvernement allemand et le paquet fiscal et de défense déjà adopté pourraient prolonger l’élan à long terme.


Vous pouvez consulter le CIO Flash complet (en anglais) ci-dessous.

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