L'Allemagne a voté. S'attaquer aux grands problèmes économiques structurels du pays semble encore une tâche ardue.
En bref
- Bien que les chrétiens-démocrates soient arrivés en tête, ils sont loin d'avoir obtenu le mandat de réforme de l'Allemagne que leur candidat à la chancellerie, Friedrich Merz, espérait. Cela pourrait être légèrement décevant pour les marchés d'actions à court terme, mais à moyen terme, les implications politiques réelles auront plus d'importance que les résultats des élections.
- Les principaux décideurs politiques ressentent désormais un sentiment d'urgence tangible, notamment face à la pression internationale. Cela pourrait ouvrir la voie à une formation de coalition relativement harmonieuse, ce qui pourrait constituer une surprise modérément positive pour les marchés.
- Aux premières heures du 24 février, nous considérons qu'une «grande coalition» entre les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates est l'issue la plus probable.