Nous continuons à penser que les déclassements de notation des banques cette année en raison de la pandémie de COVID-19 seront limités par le renforcement des bilans des banques au cours des dix dernières années, le soutien des pouvoirs publics aux marchés des ménages et des entreprises, et notre scénario de base d'une reprise économique soutenue l'année prochaine.

Néanmoins, notre biais de prévision est devenu nettement négatif depuis avril, suite à la révision à la baisse de nos prévisions économiques centrales, à la persistance de risques importants de baisse de ces prévisions, et à l'impact potentiel à plus long terme sur la rentabilité des banques.

Les mesures de notation des banques ont ralenti le mois dernier, mais nous ne pouvons pas exclure de nouvelles mesures, y compris des déclassements, en particulier pour les banques ayant des problèmes de solidité financière préexistants; les résultats du deuxième trimestre mettront davantage en lumière l'impact, mais le plein effet sur la qualité des actifs ne se fera probablement sentir que beaucoup plus tard dans l'année.

Bien que les banques des marchés émergents soient souvent plus exposées que leurs homologues des marchés développés, nous pensons que la plupart d'entre elles seront confrontées à un choc sur leurs bénéfices plutôt qu'à un choc sur leurs capitaux, exacerbé par la baisse des taux de refinancement pour les systèmes dépendant d'un financement externe, et par le choc pétrolier pour certaines.

Attention: ce texte a été traduit avec un outil automatique.