Banques d'investissement: combat en vue sur le ring de la compétitivité

S&P Global Ratings

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Les établissements européens continuent de perdre du terrain par rapport à leurs rivaux américains.

La volatilité des marchés sur le premier semestre a permis à de nombreuses banques d’investissements européennes d’engranger une hausse substantielle de leurs revenus, notamment sur les activités de courtage.

Toutes n’en ont pas bénéficié de la même façon. Les banques françaises notamment, historiquement très fortes sur les dérivés et produits structurés actions, ont souffert plus que leurs rivales sur ce segment, compte tenu par exemple des annonces massives de suspension de dividendes sur le début de l’année.

Plus généralement une tendance de fond se confirme: les banques européennes continuent de perdre du terrain par rapport à leurs rivales américaines qui bénéficient d’un effet taille, grâce à la profondeur des marchés de capitaux outre-Atlantique, très avantageux. Cette tendance ne semble pas devoir s’infléchir.

Pour certaines banques européennes, il est – et restera – difficile de générer une rentabilité suffisante dans ce segment d’activité, consommateur de fonds propres. Différentes options sont sur la table dans les trimestres qui viennent pour générer des synergies de coûts, allant des ajustements métiers à des réduction de voilure sur certains produits, ou géographies et de des partenariats.


 

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