Ventes en hausse au troisième trimestre et après neuf mois pour Givaudan

AWP

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Le numéro un mondial des arômes et parfums a dégagé des ventes de 5,07 milliards de francs, 5,8% de plus qu’un an auparavant.

Accélérant sa croissance au troisième trimestre, Givaudan a maintenu la cadence après neuf mois en 2021. Le numéro un mondial des arômes et parfums a dégagé des ventes de 5,07 milliards de francs, 5,8% de plus qu’un an auparavant. A périmètre de consolidation comparable et taux de change constants, la croissance s’est hissée à 7,7%, le groupe établi à Vernier, près de Genève, tirant notamment profit de la reprise du commerce de détail.

Par divisions, celle des Arômes et Bien-être a vu ses revenus s’étoffer de 4,8% à 2,72 milliards de francs, la hausse en termes comparables s’inscrivant à 7,2%, a précisé mardi Givaudan. L’unité Parfums et Beauté a elle affiché une progression de son chiffre d’affaires de 6,9% à 2,35 milliards de francs. Sur une base comparable, la croissance a bondi à 8,4%.

Le chiffre d’affaires du groupe après neuf mois s’est révélé conforme aux attentes moyennes des analystes. Sondés par AWP, ces derniers avaient anticipé des ventes après neuf mois de 5,064 milliards de francs, dont 2,36 milliards pour les parfums et 2,69 milliards pour les arômes.

Dans un environnement marqué par la persistance de la pandémie de Covid-19, Givaudan s’est maintenu dans une dynamique commerciale favorable, ses activités et sa chaîne d’approvisionnement mondiale continuant d’évoluer à haut niveau, note la multinationale verniolane. Tous les segments de produits et toutes les zones géographiques ont contribué à la solide expansion, les marchés matures progressant de 6,6% et ceux à forte croissance de 9,2%, sur une base comparable.

Solide troisième trimestre

Au sein de Parfums et Beauté, la bonne performance s’est confirmée pour les segments Parfumerie fine et Active Beauty, tous deux affichant une amélioration au regard du premier semestre 2021. L’évolution illustre la reprise des activités dans le commerce de détail, les consommateurs tirant aussi profit de la disponibilité d’autres canaux, tels que la vente directe et en ligne.

Du côté de la division Arômes et Bien-être le segment de la restauration rapide, tout en continuant de subir les effets de la pandémie de Covid-19, a poursuivi sa solide reprise entamée au deuxième trimestre. Celle-ci reflète l’assouplissement sur certains marchés des restrictions affectant la consommation d’aliments et de boissons hors domicile.

Ventilées selon les régions, les ventes ont augmenté le plus vigoureusement en Amérique latine (+9,2% à 550 millions), devant la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (+8,1% à 1,85 milliard), l’espace Asie-Pacifique (+4,6% à 1,27 milliard) et l’Amérique du Nord (+2,7% à 1,39 milliard).

Sur le seul troisième trimestre, les revenus de l’ancienne filiale de Roche ont bondi de 8% en douze mois à 1,69 milliard de francs. A taux de change et périmètre de consolidation constants, l’expansion est ressortie à 7,4%. La vigoureuse expansion est en particulier à mettre au compte de la division Arômes et Bien-être, dont les ventes ont crû de 9,8% à 907 millions. L’unité Parfums et Beauté a pour sa part affiché un chiffre d’affaires de 787 millions, soit une amélioration de 6% (+9,6% en termes comparables).

Objectifs confirmés

Si Givaudan ne fournit pas de prévisions pour l’ensemble de l’année, le groupe genevois confirme ses objectifs à l’horizon 2025, soit une croissance organique des ventes de 4 à 5% à périmètre constant et un flux de trésorerie disponible d’au moins 12%, tous deux mesurés en moyenne sur le cycle stratégique de cinq ans. En outre, la société veut atteindre des objectifs non financiers clés en matière de durabilité, de diversité et de sécurité.

Dans un marché déprimé, les investisseurs s’inquiétant toujours de l’inflation, l’action Givaudan se reprenait quelque peu en matinée, après une entame de séance dans le rouge vif. Peu avant 11h00, le titre lâchait encore 1,2% à 4237,00 francs, l’indice SMI des 20 valeurs phares cédant lui 0,27%.

Alors que les ventes entre janvier et fin septembre de l’activité parfums ont présenté une croissance inférieures aux estimations moyennes des analystes, celles de l’activité arômes ont quelque peu dépassé ces dernières. Les experts ont tout particulièrement relevé la vive croissance de l’activité de parfumerie fine, laquelle présente de belles marges.

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