USA: la confiance des consommateurs baisse moins qu’attendu en juillet

AWP/AFP

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L’indice de l’Université du Michigan fléchit de 2,6% sur un mois, pour s’établir à 66,4 points sur le mois qui se termine.

La confiance des consommateurs américains s’est légèrement dégradée au mois de juillet, mais moins qu’attendu et moins que ne le laissait présager l’estimation initiale, selon l’indicateur publié vendredi par l’Université du Michigan.

L’indice a reculé de 2,6% sur un mois, pour s’établir à 66,4 points sur le mois qui se termine, une baisse un peu moins importante que ne le laissait présager l’estimation préliminaire, publiée mi-juillet, qui avait donné l’indice à 66 points.

C’est également un peu mieux que ce que prévoyaient les analystes, lesquels s’attendaient justement à voir la tendance de mi-juillet se confirmer, selon le consensus publié par briefing.com.

Au mois de juin, l’indice s’était établi à 68,2 points.

L’inflation reste parmi les principales préoccupations des consommateurs américains, a souligné la directrice de l’étude, Joanne Hsu, citée par le communiqué.

Dans l’ensemble néanmoins, «le sentiment des consommateurs reste relativement stable sur les trois derniers mois. Il a progressé de 33% par rapport au plus bas atteint en juin 2022. Mais l’incertitude entourant les élections pourrait créer une certaine volatilité dans l’attitude» des consommateurs dans les mois à venir, a jouté Mme Hsu.

Les élections présidentielles américaines, qui opposeront l’ancien président américain Donald Trump à la vice-présidente Kamala Harris, après le retrait du président Joe Biden de la course à la Maison-Blanche, se tiendront le 5 novembre prochain.

Les enquêtes d’opinion montrent que l’élection reste serrée et devrait se jouer d’autant plus sur quelques États-clés.

La question de la hausse des prix est l’un des principaux motifs d’inquiétude des Américains et l’un des axes d’attaque des républicains, qui accusent la présidence démocrate de n’avoir rien fait pour réduire l’inflation.

Plus encore, les taux directeurs maintenus à un niveau élevé, entre 5,25% et 5,50% par la Réserve fédérale (Fed) pèse sur les ménages, en particulier ceux qui souhaitent accéder à la propriété, en renchérissant notamment le coût des prêts immobiliers.

Un peu plus tôt dans la journée, le département du Commerce a publié l’indice PCE de l’inflation, qui est privilégié par la Fed pour sa politique monétaire, qui s’établit désormais à 2,5% sur un an.

La prochaine réunion de la Fed, prévue les 30 et 31 juillet ne devrait pas se conclure par une première baisse des taux, mais celle-ci pourrait intervenir à la réunion suivante, des 11 et 12 septembre, qui sera la dernière avant l’élection présidentielle.

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