Travailleurs frontaliers: Genève rétrocède à la France 352 millions d’impôt

AWP

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Le montant prélevés et reversés au gouvernement français sont en légère hausse par rapport à l’an dernier.

Chaque année, le canton de Genève reverse à la France une partie des impôts qu’il prélève sur les salaires des frontaliers travaillant au bout du lac. Pour 2023, cette compensation financière s’élève à 352 millions de francs, contre 343 millions de francs en 2022, indique mercredi le Conseil d’Etat genevois.

Le calcul de cette rétrocession s’appuie sur un accord de 1973 entre le Conseil fédéral et le gouvernement français. La compensation financière genevoise relative aux frontaliers permet de compenser les charges publiques induites par les habitants des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie qui travaillent et sont imposés à Genève.

La France destine essentiellement l’argent reversé par le canton de Genève au financement de projets d’infrastructures d’importance régionale, qui sont utiles tant aux résidents suisses que français, rappelle l’exécutif genevois. Ces projets ont par exemple rapport à la mobilité, à l’éducation ou à la gestion des eaux.

Pour l’année fiscale 2021, Genève a prélevé sur les salaires des travailleurs frontaliers des impôts dépassant le milliard de francs. Après la rétrocession à la France, ce sont près de 760 millions de francs qui restent acquis en faveur du canton et des communes genevoises, note le Conseil d’Etat.

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