L’inflation s’est encore atténuée au mois d’août sur un an, s’installant à 1,1% contre encore 1,3% en juillet. L’indice des prix à la consommation a stagné sur un mois à 107,5% points, indique mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Les économistes consultés préalablement par l’agence AWP articulaient des valeurs de renchérissement comprises entre 1,0 et 1,3%.

Hors produits frais ou saisonniers, énergie et carburants, l’inflation sous-jacente s’est maintenue à 1,1%.

Les prix des produits indigènes n’ont guère bronché sur un mois, pour afficher sur un an une augmentation de 2,0%. Ceux des biens et services importés se sont atténués de 0,1% sur un mois et présentent sur un an une diminution de 1,9%.

L’augmentation des loyers résidentiels et de l’habillement entre les mois de juillet et d’août a été compensée par des allègements du côté des transports, des voyages et des carburants notamment, expliquent les statisticiens fédéraux dans leur compte-rendu périodique.

Traditionnel îlot de cherté, la Suisse représente aussi pour l’économiste en chef de VP Bank un «havre de faible inflation», du fait notamment de la force du franc. Atténuant encore les préoccupations autour de l’évolution des prix, le relevé du jour augmente encore la probabilité pour la Banque nationale suisse (BNS) de procéder dès la prochaine échéance le 26 septembre à une nouvelle baisse de son taux directeur, poursuit Thomas Gitzel.

Notant que la cadence d’augmentation de loyers a encore accéléré de 3,4 à 4,0%, Arthur Jurus prévient toutefois pour le compte d’Oddo BHF que la désinflation s’annonce «graduelle et lente».