SIG Combibloc table sur une croissance annuelle entre 4 et 6%

AWP

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Le spécialiste de l’emballage, qui a fait son comeback boursier l’an dernier, a amélioré son résultat brut d’exploitation de près de 10% en 2018.

Le fabricant d’emballages SIG Combibloc a enregistré une solide croissance en 2018, grâce notamment à de fortes ventes dans la région Asie-Pacifique. Il a présenté ses résultats pour la première fois depuis son retour à la Bourse suisse fin septembre dernier.

SIG Combibloc a vu son chiffre d’affaires 2018 grimper de 6,4% à 1,64 milliard d’euros, soit 1,86 milliard de francs, selon un communiqué paru mardi. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) ajusté a grimpé de 8% à 462 millions d’euros. La marge a légèrement progressé, à 27,5% contre 27,3% en 2017.

La copie rendue par le spécialiste schaffhousois des machines et des emballages aseptisés pour l’industrie alimentaire s’avère un peu moins bonne que le consensus AWP, mais reste dans la fourchette des prévisions. Les analystes tablaient toutefois sur un résultat brut d’exploitation (Ebitda) un peu meilleur, entre 463 et 473 millions d’euros.

«Nous avons connu une croissance sur l’ensemble et récoltons les fruits de notre expansion sur les marchés en dehors de l’Europe. Nous avons réalisé une bonne performance en particulier en Asie-Pacifique, avec une forte croissance sur le segment des produits laitiers liquides et une demande croissante pour les produits haut de gamme», selon le directeur général Rolf Stangl cité dans le communiqué.

Pas de risque avec le Brexit

Le bénéfice net ajusté a lui aussi progressé, de 41% à 149 millions d’euros. Un dividende de 0,35 franc par action sera prélevé sur les réserves du capital, soit un peu plus de la moitié du bénéfice par action. «Pour 2018, nous proposons un dividende équivalent à environ 100 millions d’euros.»

L’entreprise s’est fixée un objectif de croissance annuelle entre 4 et 6% à taux de change constants et une marge Ebitda de l’ordre de 27 à 28%. «Cette croissance devrait être principalement organique», a assuré Rolf Stangl lors d’une conférence téléphonique. Le patron a assuré que le Brexit «ne devrait pas avoir d’influence matérielle» sur la société. La part du Royaume-Uni est faible dans le chiffre d’affaires total.

La société maintient ses objectifs à moyen-terme, avec une croissance entre 4 et 6% et une marge Ebitda ajustée de 29%.

A la Bourse de Zurich, le titre perdait à la mi-journée 3,6% à 10,74 francs, dans un SPI en hausse de 0,21%.

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