Quelque 31’000 jeunes entreprises créées en 2020

AWP

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Les secteurs les plus visés ont été le conseil, les biens de consommation et le commerce de détail, l’architecture et la construction, selon une étude de PostFinance, l’IFJ et l’Institut Link.

Quelque 31’000 jeunes entreprises ont «effectivement» été fondées en 2020. Il s’agit de 67% des inscriptions enregistrées au registre du commerce suisse, annonce mercredi une étude menée conjointement par PostFinance, l’IFJ et l’Institut Link.

Le top 4 des secteurs où la création d’entreprise a été la plus importante comprend les activités de conseil, les biens de consommation et le commerce de détail, l’architecture et la construction et en dernier Internet et les technologies de l’information, précise mercredi un communiqué.

L’étude, une première, parle de «véritable» jeune pousse lorsqu’une activité nouvelle est effectivement créée et inscrite au registre du commerce suisse. Pour 15% des inscriptions au registre de commerce, il s’agissait d’une société déjà existante mais qui a tout simplement changé de raison sociale. Les autres cas concernaient notamment des rachats, des continuations et des créations d’entreprises pour raisons fiscales.

L’étude a aussi démontré que le temps dévolu à la création était relativement court en Suisse. Environ la moitié des personnes se sont lancées dans la fondation de leur firme moins de six mois après avoir pensé aux grandes lignes du projet.

Dans un premier temps, 64% des créations d’entreprises sont réalisées au domicile de l’entrepreneure, ce qui limite les dépenses. Par ailleurs au moment de la fondation de leur société, 69% des personnes interrogées étaient encore employées dans une autre entreprise.

Les frais de création d’entreprise restent modestes: environ un tiers des personnes interrogées déclare avoir dû dépenser un maximum de 500 francs et un quart a dû investir plus de 2000 francs.

Par ailleurs l’étude montre que près d’un cinquième des entrepreneurs a fondé son entreprise à l’aide d’un capital de départ se montant au plus à 5000 francs. Quelque 55% des personnes ont investi 20’000 francs. «Pratiquement aucune entreprise ne disposait d’un capital de départ dépassant les 150’000 francs», selon le communiqué.

Au menu des préoccupations figure notamment les charges administratives, les dispositions légales et la génération d’un niveau de commandes suffisant.

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